Nature cyclique, féminin sacré et rituels

Une des facettes fondamentales du féminin sacré est la reconnexion à la nature cyclique.

Qu’il s’agisse de nous-mêmes, de notre corps, des saisons ou encore de l’écosystème entier qui nous entoure, tout fonctionne suivant un cycle commun et harmonieux.

La société actuelle a tendance à gommer la réalité de ce mouvement perpétuel, en exigeant de chaque être vivant une productivité linéaire et permanente. Mais aussi en érigeant en modèle une seule partie de ce cycle, avec des promesses de jeunesse et de printemps éternels.

Or, il y a dans l’ensemble des phases de la nature cyclique des trésors de sagesse et d’équilibre.

Comment honorer pleinement sa lumière quand on n’a pas pris le temps, aussi, de découvrir ses propres parts d’ombre ?

Mobiliser son énergie créatrice lorsque l’on n’a pas pris le temps du repos et de la régénération au préalable ?

Reprendre possession de ces cycles se présente ainsi comme un moyen d’accéder à une meilleure connaissance de soi et de ceux qui nous entourent. Mais aussi comme une clé sur le chemin de l’amour et de l’acceptation de soi.

« Le cycle de la Roue est permanent, la Roue tourne juste là devant nos yeux, sous nos pieds, dans nos vies en permanente mutation. Le cycle est visible dès que nous regardons au-delà de notre environnement et que nous voyons le ciel, les oiseaux et les arbres, ou que nous sentons l’air ou mangeons les végétaux de saison. Non seulement chacune de nos vies forment un grand cycle, mais également les vies de nos proches et de nos familles. Sur cette Roue, en huit parties, nous y trouvons toutes les étapes de la vie. Célébrer la vie infinie de la Terre huit fois par an nous offre la possibilité d’honorer chaque aspect de notre vie, de celle de nos enfants et de nos proches. »
Jane Meredith in « Les rites et Célébrations de la Roue de l’année ».

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